Des Ontariens s’opposent à la centralisation des services de santé
Posted: November 11, 2019
(November 9, 2019)
By: Radio Canada/CBC
Plus de 50 organismes se sont rassemblés pour dénoncer les compressions budgétaires dans le secteur de santé et pour s’opposer à la centralisation de services de santé qui réduira selon eux l’accès aux soins médicaux.
Le gouvernement ontarien veut créer une méga-agence de santé qui remplacera les réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS) et les agences provinciales, y compris cyberSanté et Action Cancer Ontario. La province veut fusionner les 35 bureaux régionaux actuels pour qu’il n’en reste que 10.
Les manifestants — des infirmières, des médecins, des étudiants ou encore des personnes âgées — se sont se réunis à l’appel de la Coalition en santé de l’Ontario à la place Nathan Phillips, à Toronto, pour sauver leurs bureaux de santé publique, leurs services ambulanciers, leurs hôpitaux et leurs foyers de soins de longue durée
.
Une manifestante qui affirme qu’on lui a diagnostiqué un cancer, Falile Bobier, craint que les politiques du gouvernement Ford menacent l’accès aux soins de santé.
J’ai peur de ce que le gouvernement Ford est en train de faire au système de santé. C’est très important pour nous, qui dépendons des services de soins de santé, que nous appuyions un mouvement contre les coupures qui peuvent vraiment tuer des gens
, explique-t-elle.
Si j’avais dû attendre pour faire des tests et des examens, j’aurais pu ne pas être là aujourd’hui. C’est très important de sauvegarder notre système de santé publique
Les manifestants, dont certains sont venus en autobus de Hamilton, d’Oshawa et de Newmarket, dénoncent les coupes budgétaires dans la santé et les soins de longue durée.
Les unités de santé publique sont très importantes. Elles ont beaucoup de programmes et services et on se demande ce qu’il va se passer pour ces programmes après les réductions de financement
, déplore Hicham Shokr.
Des conseillers municipaux étaient également dans les rangs des manifestants. Ils dénoncent notamment les coupes rétroactives au financement des programmes de santé publique. L’entrée en vigueur de la réduction du financement provincial aux municipalités a été cependant repoussée à 2020 devant la pression des élus municipaux.
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